Prince

Sud-Kivu: Prince Murhula se réjouit de l’engagement des autorités pour la protection des journalistes

Prince Murhula, coordinateur de l’organisation Journalistes pour la promotion de la démocratie et des droits humains, JPDDH, se réjouit de l’engagement pris par différentes autorités en vue de respecter la liberté d’expression et accompagner les journalistes durant la période électorale. C’était au cours d’une interview accordée à JamboRDC.info.

« Nous avons organisé des forums communautaires à Uvira, à Walungu, à Idjwi, à Kalehe et à Bukavu. Dans tous ces sites, les autorités ont pris l’engagement de protéger les journalistes dans l’exercice de leur travail », explique le coordinateur de JPDDH.

Depuis le mois de février,  JPDDH organise des forums communautaires avec ses clubs de presses qui opèrent dans les territoires. A Bukavu, c’est avec l’Union nationale de la presse congolaise, UNPC, qu’un forum communautaire a été organisé le 5 mai dernier à l’occasion de la commémoration de la  journée internationale de la liberté de la presse.

 « Ces forums ont réunis autour d’une table les journalistes,  les acteurs politiques, les autorités locales, les organisations de la société civile, les activistes des droits de l’homme, les cadres de base, les responsables de la sécurité dont l’ANR, la police, l’armée qui ont tous pris le même engagement», précise Prince Murhula.

A travers ces forums, JPDDH vulgarise aussi l’édit provincial portant protection des journalistes et l’Acte d’engagement des journalistes pour les élections apaisées, deux instruments majeurs qui  protègent la liberté d’expression dans la province. Les participants définissent également des mécanismes pour une meilleure assurance de la liberté d’expression dans leurs communautés.

« Le succès de toutes ces activités est qu’elles ont permis aux différentes parties prenantes d’avoir  la même compréhension du rôle des journalistes dans la couverture du processus électoral et démocratique actuel dans notre pays. Elles ont aussi compris le journaliste a l’obligation de reporter objectivement les faits et sans parti pris. Et qu’à la fin, tous les acteurs se soient engagés à sa protection »,  se réjouit Prince Murhula.

« Nous tenons à cet engagement et espérons vraiment qu’il sera tenu»,  espère-t-il.

Différentes autres activités ont été organisées par JPDDH, au Sud Kivu, dans le but de renforcer la liberté d’expression et la protection des journalistes pendant le processus électoral. Il s’agit entre autre des émissions débats publics et l’animation de la plateforme en ligne JamboRDC.info pour une information crédible sur le processus électoral et démocratique.

Serge Mirali

Walungu

Walungu : Les autorités s’engagent à collaborer avec les journalistes dans l’exercice de leur profession

L’organisation Journalistes pour la promotion de la démocratie et des droits humains, JPDDH, vient d’organiser, à travers son club de presse de Walungu, un forum communautaire sur la liberté d’expression.

Organisée ce vendredi 7 juin 2019, cette activité a réuni les journalistes, les autorités politiques, administratives et sécuritaires (police, armée, ANR) ainsi que les acteurs de la société civile.

Plusieurs autorités publiques et de la société civile viennent de s’engager de travailler en franche collaboration avec les journalistes du Territoire de Walungu dans l’exercice de leur profession.

Elles s’engagent à protéger les journalistes lors de la couverture des questions liées au processus démocratique et faire recours aux responsables des médias en cas de problème au lieu d’user des voies de violences et de forces à leur égard.  

 « Pour ce qui est des autorités publiques locales, de participer activement à la collaboration et à la protection des journalistes dans l’exercice de leur profession. De même, écouter et approcher les journalistes et médias en cas de problème que d’user des voies violentes à leur égard », peut-on lire dans la déclaration commune signée par les participants à l’issue de cette activité.

Cet engagement a été pris à l’issu d’un forum communautaire  tenue à Walungu ce vendredi 07 juin 2019 par l’Organisation Journalistes pour la promotion de la démocratie et des droits humains, JPDDH en collaboration avec le Club des journalistes œuvrant dans des médias de la place. 

Cette activité s’est tenue dans la salle des réunions du Centre d’information pour la paix, CIP, en face du bureau du territoire de Walungu et non loin du stade Mafundwe.

JPDDH2

Processus électoral: Jpddh appelle les journalistes à l’impartialité dans le traitement des informations

  • L’ organisation Journalistes pour la Promotion de la Démocratie et des Droits Humains,JPDDH, a appelé jeudi les journalistes à respecter leur engagement en travaillant dans l’objectivité, la responsabilité et l’impartialité pour le traitement des informations liées surtout au processus électoral.

Jppdh a invité également les journalistes à respecter le code d’éthique et de déontologie du journaliste congolais ainsi que les directives du CSAC.

Cette organisation rappelle aux journalistes qu’ils ont entre autre comme devoir de refuser de travailler pour les politiques comme leur porte-parole. Question de privilégier le professionnalisme dans leur travail pour l’intérêt de la communauté.

Les chevaliers du micro et de la plume doivent aussi bannir dans leurs programmes et informations, tout sujet incitant à la violence, haine, division et au tribalisme.

Dans le but d’informer la communauté de toute responsabilité liée au processus électoral et de contribuer positivement à l’essor d’une démocratie crédible en R.D.C, Jpddh demande aux autorités(politiques, administratives et sécuritaires de la province), de garantir la liberté d’expression et la sécurité des journalistes.

L’ organisation Journalistes pour la Promotion de la Démocratie et des Droits Humains travaille aux côtés des journalistes de la province Sud-Kivu pour la préparation de la couverture médiatique des élections apaisées depuis 2015.

Joëlle Bufole

Prince

Bukavu : L’organisation JPDDH exige l’implication immédiate des autorités dans l’affaire de femmes en mini-jupe et pantalon

L’organisation journaliste pour la promotion de la démocratie et de droits humains (JPDDH en sigle), s’indigne de la façon dont certains jeunes de la ville de Bukavu, notamment les motards se comportent vis-à-vis de certaines femmes porteuses de pantalons. C’est depuis un moment que cette bande de malfaiteur circulent avec la fausse nouvelle interdisant le port de pantalons et mini-jupes et robes courtes aux femmes. Dans l’application de cette mesure venant de nulle part, ces motards et jeunes inciviques de la ville agressent les dames, les déshabillent et profitent de leur voler les biens matériels qu’elles possèdent.

Pour Prince Murhula, coordonnateur de JPDDH, cette pratique constitue une grave violation de droits de la femme. Il ajoute qu’il n’y a même pas une simple décision qui interdit à la femme de s’habiller comme elle le souhaite. Au nom de JPDDH, il exige l’implication immédiate des autorités habilitées que la situation ne s’aggrave.

« J’exige que le procureur et l’inspecteur de la police retrouvent et interpellent toutes les personnes qui s’adonnent à cette pratique inhumaine contre la femme, et contre toute l’humanité. Ils doivent aussi enquêter pour identifier les personnes qui sont à l’origine de cette rumeur qui fait la honte de toute la province du sud Kivu et arrêter tous ces inciviques » exige-t-il.

C’est avec un cœur déchiré que l’organisation JPDDH compati avec ces victimes et toutes les femmes de la province.

« Nous demandons aux femmes de garder leur solidarité féminine et leur fierté car nul ne doit leur enlever ce droit de s’habiller librement et de jouir de tous leurs droits », conclut Prince Murhula.

Pour rappel, depuis semaine passée, certaines filles et femmes ont déjà subi des agressions sur certaines artères de la ville de Bukavu, parce qu’elles portent des pantalons et des mini-jupes.

Rachel Rugarabura

Presse-Liberté-olpa

Journée de la liberté de la presse: Prince Murhula déplore le non respect de la liberté de la presse en RDC

La journée du 03 Mai de chaque année, reste une opportunité de promouvoir la liberté de presse et l’indépendance des professionnels des médias. Profitant de cette occasion l’organisation Journaliste pour la promotion de la démocratie et de droits humains (JPDDH), dresse un état de lieu de la liberté de presse dans la province. Dans cet article le coordonnateur de cette organisation JPDDH, Prince Murhula donne certaines recommandations aux autorités, aux responsables des médias et aux journalistes pour améliorer la qualité de leur travail.

jambordc.info : Quel état de lieu faîtes-vous de la liberté de la presse dans la province du Sud-Kivu ? 

Prince Murhula : Nous pouvons dire qu’il y a eu quelques évolutions. Depuis un certain temps nous sentons que les choses sont en train de changer mais il y a encore beaucoup à faire. Le pays reste sous un régime où la presse n’a pas encore toute sa liberté d’expression. Nous espérons que la province du Sud-Kivu avec ce nouveau gouvernement, va connaître aussi des nouveaux progrès. C’est une province qui a connu l’assassinat de plusieurs journalistes, une province où les journalistes continuent à travailler dans beaucoup des difficultés et où l’accès aux sources d’information reste un problème. Tout ça mérite d’être améliorer.

jambordc.info : quel sens accordez-vous à cette journée de la liberté de la presse ?

Prince Murhula : C’est une journée de rappel. Mon appel s’adresse à tout le monde, qu’il faut respecter le travail de la presse. Ils font un travail important pour l’émergence de l’état de droit, de la démocratie et l’information de citoyens sur leur vécu même. Museler la presse c’est museler l’information. C’est priver la population de leur droit. En plus cette journée vient rappeler à tout le monde qu’il faut respecter le travail de journalistes, respecter le travail des médias et encourager les journalistes à travailler dans toute indépendance. Et surtout aux journalistes, de ne pas se laisser manipuler, réclamer votre droit, réclamer votre indépendance.

jambordc.info : quel message de la fin à cette journée où les professionnels des médias célèbrent la liberté de la presse ?

Prince Murhula : à nos lecteurs et spectateurs audiovisuels, nous sommes très heureux de savoir qu’ils sont trop nombreux. Cette journée doit être prise avec sérieux car les journalistes jouent un rôle important dans la communauté. Tous les lecteurs, je vous demande d’accompagner nos médias, d’accompagner les journalistes dans leur travail qui ne pas du tout facile. Le journaliste ne doit pas être pris pour cible. Quand il y a un conflit entre deux groupes, le journaliste est là pour apporter ce qui se passe et ne fait pas parti du conflit. Et donc arrêtez de prendre le journaliste pour cible. Approchez-le, accompagnez-le. Et donc nous journalistes nous sommes heureux de vous avoir à nos côtes.

Rachel Rugarabura

Uvira

A l’issue du forum communautaire, les autorités d’Uvira s’engagent à respecter la liberté de la presse

L’organisation Journalistes pour la promotion de la démocratie et des droits humains, JPDDH, à travers son Club de presse d’Uvira, a organisé un forum local d’expression sur la liberté de la presse le 7 mai 2019. C’était dans le cadre de la commémoration de la journée internationale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai dernier.

Les autorités locales dont le maire de la ville et son adjoint, l’administrateur du territoire, les responsables des services de sécurité (police, armée et ANR)  ainsi que les acteurs politiques ont pris part à cette activité. Les journalistes locaux et les acteurs de la société civile y ont aussi pris part.

« Cette activité visait à promouvoir la liberté de la presse dans le territoire d’Uvira. Elle visait aussi à renforcer la collaboration entre les journalistes, les responsables des services de sécurité et les autorités locales, souvent pointé du doigt pour des cas de violations des droits de la presse », a confié Florent Hodari, secrétaire du Club de presse JPDDH Uvira.

 Les participants ont signé un acte d’engagement où, entre autre,  ils garantissent une bonne collaboration entre autorités et médias.

« D’une part les autorité se sont engagé à tout mettre en œuvre pour la sécurité des journalistes. D’autre part les journalistes ont promis de travailler dans le respect des règles déontologiques du métier », confie Florent Hodari.

 Cette activité est la troisième organisée par JPDDH à travers son club de presse d’Uvira, mettant ensemble journalistes et acteurs étatiques en vue d’échanger sur la liberté d’expression dans ce territoire.

En plus de la ville d’Uvira, JPDDH dispose aussi des Clubs de presse à Bukavu, Idjwi Nord, Idjwi Sud, Walungu et Kalehe. Ceux-ci visent à renforcer la liberté de la presse et d’expression et d’encourager les bonnes pratiques du journalisme respectueuses des droits humains et de la démocratie.