Journalistes pour la Promotion de la Démocratie et des Droits Humains
Bukavu : L’organisation JPDDH exige l’implication immédiate des autorités dans l’affaire de femmes en mini-jupe et pantalon
Bukavu : L’organisation JPDDH exige l’implication immédiate des autorités dans l’affaire de femmes en mini-jupe et pantalon

Bukavu : L’organisation JPDDH exige l’implication immédiate des autorités dans l’affaire de femmes en mini-jupe et pantalon

L’organisation journaliste pour la promotion de la démocratie et de droits humains (JPDDH en sigle), s’indigne de la façon dont certains jeunes de la ville de Bukavu, notamment les motards se comportent vis-à-vis de certaines femmes porteuses de pantalons. C’est depuis un moment que cette bande de malfaiteur circulent avec la fausse nouvelle interdisant le port de pantalons et mini-jupes et robes courtes aux femmes. Dans l’application de cette mesure venant de nulle part, ces motards et jeunes inciviques de la ville agressent les dames, les déshabillent et profitent de leur voler les biens matériels qu’elles possèdent.

Pour Prince Murhula, coordonnateur de JPDDH, cette pratique constitue une grave violation de droits de la femme. Il ajoute qu’il n’y a même pas une simple décision qui interdit à la femme de s’habiller comme elle le souhaite. Au nom de JPDDH, il exige l’implication immédiate des autorités habilitées que la situation ne s’aggrave.

« J’exige que le procureur et l’inspecteur de la police retrouvent et interpellent toutes les personnes qui s’adonnent à cette pratique inhumaine contre la femme, et contre toute l’humanité. Ils doivent aussi enquêter pour identifier les personnes qui sont à l’origine de cette rumeur qui fait la honte de toute la province du sud Kivu et arrêter tous ces inciviques » exige-t-il.

C’est avec un cœur déchiré que l’organisation JPDDH compati avec ces victimes et toutes les femmes de la province.

« Nous demandons aux femmes de garder leur solidarité féminine et leur fierté car nul ne doit leur enlever ce droit de s’habiller librement et de jouir de tous leurs droits », conclut Prince Murhula.

Pour rappel, depuis semaine passée, certaines filles et femmes ont déjà subi des agressions sur certaines artères de la ville de Bukavu, parce qu’elles portent des pantalons et des mini-jupes.

Rachel Rugarabura

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